Explication de fin de campagne concernant Eithel : *
Eithel est un humain ayant grandi dans une ville de pirate avec sa sœur
Eithelle. Un jour sa sœur fut enlevée par des drows. Il n’eut de cesse de vouloir la retrouver. Il s’engagea avec des pirates en mission de secours et il fut l’un des rares rescapés mais pour finir en esclavage. C’est alors que le groupe se « promenant » en outre-terre tomba sur ses gardiens et le délivra.
*
Eithel retrouva sa sœur dans l’antre de l’avatar de
Lolth seulement il dut faire un choix cornélien. Le groupe possédait des pendentifs de téléportation pour eux seuls. Eithel dû faire un choix :
• laisser sa sœur et être certain de s’échapper de l'antre et à l'avatar mais seul,
• ou tenter de s’échapper avec sa soeur et avec le même pendentif avec le risque que cela ne fonctionne pas.
Il choisit la seconde solution ce qui le livra aux tortures de l’avatar et de ses sbires mais surtout permit à
Lolth de répondre à l’engagement qu’elle avait prise avec
Ioun. La reine araignée avait fait la promesse de le laisser sauf … mais pas forcément sain de corps et d’esprit. En plus d’un équipement bien défini, il fut transformé physiquement. A part au niveau des mains, il n’avait plus le sens du touché. En termes de jeu, lorsqu’il passait en péril, il n’accordait pas les avantages d’une créature en péril. De plus, au niveau de son plexus solaire, une protubérance extrêmement sensible avait vu le jour. Cela ressemblait à une pelote de fil d’araignée. En terme de jeu, la pelote de fil le reliait à
Lolth et renfermait l’âme de sa sœur. Sans le savoir,
Eithel continua de chercher sa sœur alors qu’il la portait toujours avec lui.
*
Eithel, disparu chez l’avatar de
Lolth, réapparu sur le chemin du groupe se rendant chez
Koliana la sorcière de l’hiver. Il mourut dans la tour de la sorcière de l’hiver des mains de
Bratak. C’est alors qu’il fût à son insu élevé au rang d’exarque. Cela lui permit de revenir d’entre les morts ainsi
Lolth répondait à sa promesse faite à
Ioun. En termes de jeu, je gardais ses pouvoirs d’exarque à ma charge car
Eithel n’en était pas conscient. Il était malgré tout conscient qu’il n’était plus tout à fait humain. Il se découvrit au fil de l’aventure et entre autre en étant mourant : en plus du 20 pour se relever seul, il bénéficiait aussi du 1.
Eithel aura vraiment été le roi du chiffre 1 du début à la fin de la campagne.
*
Lolth lui avait donné une arme qui pouvait empoisonner son adversaire en plus de l’immobilisé ou l’hébété selon le cas.
Eithel n’en fit quasiment jamais usage. Encore un pouvoir pour lutter contre la puissance grandissante d’un
Bratak/Baphomet.
Explication de fin de campagne concernant Dack Saris/Izéra : *
Dack Saris le batailleur est arrivé en cours de campagne. Celle-ci battait déjà son plein et introduire 2 nouvelles personnes fut des plus compliqué :
Dack Saris, le batailleur, et un sorcier. Ce fut très difficile pour moi de les faire accrocher à l’histoire car ils étaient arrivés après la présentation de l’intrigue. Après un temps d’adaptation des personnes aux règles et au groupe entre-autre, le sorcier nous quitta. Il se perdit en outre-terre corps et âme. L'envie me pris de le ramener comme ennemi récurent voir comme exarque de
Tharizdun mais je n'en fit rien.
*Après l’infection de
Bratak, je pensais opposer
Bratak/Baphomet d’un côté à
Dack Saris le batailleur défenseur du reste du groupe en combat final. Pour équilibrer le jeu, il me fallait l’infecter aussi ce que je parvins à faire dans le repaire de l’avatar de
Lolth. Les avantages et les inconvénients de la mutation auraient pimentés un peu le combat final. Le batailleur avait de fortes défenses aussi ai-je souhaité jouer avec ses sentiments en la présence d’une batailleuse, qui mourut en cours de campagne, histoire de le déboussoler un peu. Encore aujourd’hui, je ne sais si cela a fonctionné ou non. Quoi qu’il en soit, l’infection dont fut victime le batailleur eut plus d’impact sur son mental que je ne l’aurait cru. Je souhaitais montrer que même un personnage puissant avait ses faiblesses.
Dack ne résista pas de se voir diminué et d’être parfois un poids pour ses alliés alors qu’il était censé les protéger. Dès que l’occasion se présenta,
Dack Saris mourut et
Dack revint sous les traits d’un nouveau personnage :
Izéra
* Pire encore que
Dack Saris, Izéra fut impossible pour moi à intégrer dans l’histoire de la campagne. Son évolution dans la campagne n’avait rien de prévu. N’étant qu’une prêtresse de
Pélor et spécialisé en soin de surcroit que pouvait-elle donc savoir d’une intrigue, d’une mission divine confidentielle ? Elle a donc suivit une mission divine personnelle :
Pélor l’a envoyé cherché des cristalliens à travers la Mer Astral. Pourquoi ?
Izéra, trop jeune, ne se posa pas la question en tout cas pas à voix haute. En tant que fidèle serviteur de son Dieu, elle obéit. Les informations que possédait
Hagen/Ashram sur ce qui se passait dans l’antre de l’avatar de
Pélor auraient pu la faire s’interroger. Mais elle n’eut jamais ces informations. Les quelques interventions divines lui permirent de suivre le groupe et de l’aider. Sa quête divine devait la pousser à essayer de convaincre
Ishméa, cristallien, de la suivre vers
Pélor. Ishméa ne voulant pas se détourner de sa quête personnelle, je m’attendais à de belles séances de jeu de rôle. Il n’en fût rien. Après une tentative fébrile,
Izéra laissa tomber.
* Ce personnage fût, comme pour
Dack Saris, plutôt cérébrale.
Izéra avait beau prier, aucune parole divine ne lui parvint. Il faut comprendre que la présence de la broche de communication d’
Erisfer que portait
Ishméa ne leur permettait pas d’intervention extérieure. Sans aide,
Dack commença à douter et cela se ressenti dans son jeu :
Izéra s’est mise à douter. Je voulais savoir comment une prêtresse dévouée se sortirait d’une remise en question de ses convictions religieuses et de son Dieu.
*
Izéra finit pas se rebeller contre les plans de
Pélor lorsqu’elle découvrit que le but de ce dernier était de faire disparaitre la vie alors qu’elle qui avait voué la sienne à en sauver au nom de son dieu. Comment un Dieu bon peut-il causer la mort volontairement ? Comment un Dieu bon peut-il vouloir l’extermination d’une espèce vivante ? Autant de questions qu’une prêtresse est en droit de se poser pour autant cela lui donne-t-il le droit de tout remettre en cause ?
*
Pélor, en exigeant une telle quête de sa prêtresse, visait un objectif plus grand et personnel : récupérer son fief envahi par les créatures du « Royaume Lointain ». N’ayant pas à divulguer tous ses secrets divins aux 4 vents, il ne donna qu'un minimum d’informations à
Izéra au fur et à mesure des objectifs atteints.
* un peu d’histoire en partie méconnue de beaucoup de monde et donc des joueurs :• Lorsque l’Arche de Vie s’effondra, un portail permit aux redoutables créatures des Royaumes lointains d’accéder à la Mer Astral. Leur point de chute fût précisément le territoire de
Pélor. Celui-ci, sous la puissance et le nombre, dû s’exiler et fût recueilli par la déesse de la civilisation :
Erathis.
• La déesse
Ioun vint s’associer au 2 précédents et leurs pouvoirs conjugués purent repousser les originels. Depuis,
Pélor n’eut de cesse de vouloir récupérer son territoire.
• L’une des possibilités, c’est celle qui fût exploitée dans ma campagne, fût de vouloir reconstituer l’arche de vie. Pour cela, il lui fallait le plus de cristalliens possible. Pourquoi une telle quête alors que
Tharizdun était sur le retour ? Les royaumes de la mer astrale faisaient face à 2 fronts : les démons des Abysses et les créatures des royaumes lointains dont le pied-à-terre se trouve dans la Mer Astrale. En récupérant son territoire,
Pélor coupait la retraite et bloquait les renforts provenant des Royaumes lointains. Du même coup, il permettait aux territoires de la Mer Astral de ne plus faire face qu’à un seul front.
• Cette possibilité ne pouvait voir le jour qu’à une condition : le sacrifice de la race des cristalliens. Ce qui est nécessaire au plus grande nombre l’emporte sur les envies du petit nombre : le sacrifice organisée d’une race faciliterait la survie de toutes les autres créatures vivantes non seulement dans la Mer Astral mais aussi dans tous les plans (réel / ombre-terre / féérie), Chaos élémentaire et Abysses. Le retour de
Tharizdun menaçait de tout détruire.
* L’histoire d’
Izéra eut donc lieu en parallèle de la quête principale.
NdRLa campagne est donc terminée. Celle-ci se comprend surement mieux avec les explications.
Le seul regret que je peux avoir est de ne pas avoir réussi à doser correctement mes rencontres. Certaines étaient prévues pour être défaites mais d’autres étaient prévues pour opposer une vraie résistance, un vrai challenge. Mes difficultés n’ont fait que s’accroitre lorsque
Bratak monta en niveau. Il sorti du lot en terme de puissance de destruction. Soit je faisais une rencontre qui lui soit difficile et dans ce cas je risquais de perdre les autres ou alors je faisais une rencontre adaptée aux autres et
Bratak se baladait et parfois même me cassait la baraque. J’ai malgré tout opté pour la seconde solution. Peut-être parce que j’ai toujours eu peur de perdre le groupe aux vues de ce que j’avais prévu pour lui. Cette crainte m’a toujours fait retenir mes « coups ». Même le « big boss de fin de campagne » a été diminué en live.
Je remercie les joueurs d’avoir été si patients : une campagne s’étalant sur 3 ans avec une séance en moyenne toutes les 2 semaines sauf durant les périodes de vacances scolaires n’est pas simple à suivre.
Je remercie aussi les joueurs de s’être montrés si impliqués dans l’histoire et l’intrigue et d’avoir joué « roleplay » alors qu’il était parfois si simple d’expliquer la situation à son voisin de table.
Enfin je remercie
Oursinet de m’avoir prêté ses figurines pour animer les phases pratiques durant les rencontres.
Cette aventure est terminée... mais d'autres restent à vivre.