Bonjour tout le monde !
Je voudrais juste faire un petit repérage, à savoir qui pourrait être intéressé par une partie de Rêve de Dragon. Ce n'est pas pour tout de suite, c'est juste pour me faire une idée du nombre de personnes qui seraient potentiellement partantes.Pour ceux qui ne connaissent pas, Rêve de Dragon est un JDR français "à l'ancienne" qui a su captiver un grand nombre de joueurs par sa dimension à la fois poétique et onirique. Vous pouvez vous faire une idée d'après les quelques avis qui figurent dur le GROG à l'adresse suivante :
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Voici la description qu'en fait Scriptarium :
"Rêve de Dragon est un jeu de rôle médiéval-fantastique, ou plutôt, médiéval-onirique. Car le rêve y prend une place tout à fait singulière. Les sages ont coutume de dire : « Le monde est un rêve de Dragons ». Que cela signifie-t-il ? Eh bien que l’arbre, là-bas, ou encore ce caillou sur le chemin, résultent d’un rêve. Tout comme chaque être, fait d’os et de chair, est une créature rêvée. Par qui ? Les Dragons, des êtres légendaires et invisibles.
Que se passe-t-il alors lorsqu’un de ces Grands Rêveurs se réveille ? L’issue pourrait être tragique… Mais par bonheur, les rêves des Dragons sont multiples et simultanés, et si bien entrelacés que le réveil d’un seul ne suppose pas la fin de tout. Cela peut cependant aboutir à la mort d’une ou plusieurs personnes. Les sages expliquent parfois que, quand quelqu’un meurt, c’est que « son » Dragon s’est réveillé.
Par le passé, révèlent encore les chroniques des sages, de massifs réveils de Dragons ont pourtant eu lieu, se traduisant par cataclysmes et catastrophes. Cela se produisit à au moins deux reprises, marquant à chaque fois la fin d’un Âge.
Qui peuple les rêves des Dragons à l’aube de ce Troisième Âge où nous nous trouvons ? Des humains, pour la plupart, mais aussi d’autres races : les Gnomes, les Cyans, ces êtres étranges à la peau bleue, ou encore les terrifiants Groins.
Le monde de Rêve de Dragon est virtuellement infini, car les Rêveurs sont légion. Aussi est-il impossible de dessiner une carte finie de l’univers. Le mot univers lui-même n’a pas de sens : c’est un multivers de « mondes parallèles ». Il est toutefois possible de passer de l’un à l’autre. Des portes existent, qu’on appelle les déchirures du rêve. Mais ces espèces de téléportations vous expédient sans crier gare et, tout comme il est difficile de retrouver un rêve interrompu, il est peine perdue de vouloir faire demi-tour et revenir au point de départ. Les déchirures sont des voies à sens unique, les voyageurs qui l’ont appris à leur dépens sauront les éviter…
Ce sont ces voyageurs que le jeu Rêve de Dragon vous propose d’incarner. En effet, à l’aube du Troisième Âge, il n’est pas rare que de jeunes (ou moins jeunes) gens à l’esprit aventureux décident de découvrir ce monde étrange et mouvant. Certains décident d’aller voir ce qui se trouve de l’autre côté de la colline, près de leur village de naissance. D’autres, plus téméraires, franchissent forêts et lacs. D’autres encore décident d’aller plus loin et ne reviennent jamais. Ils sont devenus des voyageurs.
Si les dieux sont absents du monde de Rêve de Dragon – à moins qu’il ne s’agisse des Dragons eux mêmes ? – la magie est omniprésente. Les magiciens possèdent le don d’effleurer la conscience des Dragons, et ce faisant, de détourner le Rêve à leur avantage. Cette magie intervenant à la source même de la création est appelée haut-rêve, et ses praticiens les haut-rêvants. Mais lancer un sort n’est pas une activité de tout repos, cela peut même s’avérer dangereux. On ne chatouille pas impunément le songe des Grands Rêveurs.
Rêve de Dragon n’est pas un jeu de rôle médiéval-fantastique classique, dans le sens où le personnage qu’on incarne ne dépend par d’une classe particulière. Il est voyageur, voilà tout. Le seul choix à faire au départ, c’est de décider s’il est haut-rêvant ou non. À chacun de façonner ensuite son personnage dans le détail : saura-t-il jongler ou dessiner, maîtriser l’arbalète ou la canne à pêche, sera-t-il féru d’astrologie, de botanique, de serrurerie ?…
Ce qui va motiver les voyageurs à avancer toujours plus loin peut aussi être la surprenante prise de conscience que leur vie actuelle n’est pas la seule qu’ils aient jamais vécue. Certains rêves que l’on fait parfois, la nuit, résonnent en effet comme si c‘était le souvenir d’une ancienne vie. Mais qui était-on dans cette vie antérieure ? que savait-on faire ? Jusqu’à quel point pourrait-on en recouvrer l’expérience ?
Pour le savoir, il faudrait pouvoir en retrouver le rêve particulier. Et on a la certitude que ce serait possible sous certaines conditions, jouant le rôle de déclencheur, comme le goût d’une certaine madeleine à la saveur unique. Rassembler ces conditions peut être long et mener les voyageurs à parcourir des contrées à la fois merveilleuses, bizarres, et dangereuses. On appelle cela une quête d’archétype."